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Pathologies neuropédiatriques ou neurologiques

  • Photo du rédacteur: Mélissa Briand
    Mélissa Briand
  • 21 nov. 2019
  • 3 min de lecture

Dans certaines situations, des pathologies organiques engendrent des troubles cognitifs parfois associés à des problèmes médicaux multiples. L’épilepsie peut effectivement fragiliser le développement cognitif, de même que des anomalies génétiques ou des toxiques durant la grossesse. De graves souffrances fœtales, des accidents vasculaires ou des traumatismes crâniens ont bien souvent des conséquences importantes sur le plan cognitif ou sensori-moteur.

Certaines de ces pathologies peuvent induire un handicap très significatif et parfois invisible.


Quels sont ces signes d’appel dans la petite enfance de certaines de ces pathologies ?

Certains de ces troubles sont innés. Les enfants présentent ces fragilités de naissance, ce qui n’est pas le cas des pathologies acquises telles que les AVC, les méningites, les traumatismes crâniens…

Voici quelques situations dans lesquelles il est possible de se questionner sur l’existence de difficultés neurologiques.




Vers qui se tourner ?

Pathologie acquise (épilepsie, AVC, TC, tumeur cérébrale …) : l’équipe hospitalière oriente vers des professionnels de santé.

Situations de troubles innées non diagnostiqués : en première intention le médecin traitant, il vous orientera vers des professionnels libéraux ou un établissement pluridisciplinaire de soin : orthophoniste, psychomotricien, psychologue, neuropsychologue, PMI, CAMSP… Si les éléments des professionnels vont dans le sens d’un trouble important du neurodeveloppement, une consultation neuropédiatrique est alors demandée pour préciser la pathologie.


Que faire pour aider l’enfant ?

L’orthophonie et la kinésithérapie sont prise en charge par l’assurance-maladie. Pour les séances auprès d’ergothérapeutes, de psychomotriciens et de psychologues, un dossier MDPH peut être constitué pour demander une prise en charge financière des accompagnements thérapeutiques nécessaires.

Remédiation cognitive : habiletés sociales, attention, mémoire, fonctions exécutives …

Outre les stimulations précoces, les thérapies sont favorables tout au long du développement. Mais au fil du temps, le travail sera souvent plus spécifique. L’orthophoniste, par exemple, travaillera certains aspects particuliers du langage oral ou du langage écrit. En tant que psychologue, il s’agira plutôt de s’attarder sur des fonctions de haut niveau. Le travail sera axé sur les habilités pré-sociales et sociales, l’attention, l’impulsivité, l’organisation, la résolution de problème ou la mémoire. Une remédiation cognitive sera donc souvent proposée.

Thérapie de soutien

Un travail psychothérapeutique, clinique ou d’orientation cognitivo-comportementale, est souvent à juste titre proposé – il est alors pertinent d’adapter le matériel par réduction de l’information ou en le rendant plus manipulable et ludique.


Vers qui s’orienter ?

Dans les centres pluridisciplinaires, tels que les CAMSP, les prises en charge adaptés à l’enfant de moins de 6ans sont proposés directement dans l’établissement. Les soins sont pris en charge par l’assurance maladie et le département. Sur orientation de la MDPH, d’autres centres peuvent aussi proposer ces services : SESSAD, SESSD, établissement avec école adaptée et soins multidisciplinaires (IME-IEM).

Devant la liste d’attente importante dans certaines structures ou par préférence pour le libéral, certaines familles s’orientent vers des cabinets privés. Pour les accompagnements qui ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale, notamment auprès des psychologues, des ergothérapeutes ou des psychomotriciens, il est alors possible de faire réaliser des devis qui seront joints au dossier MDPH et d’en préciser le pourquoi dans une rédaction soignée du projet de vie.

Aussi, l’aide nécessaire pour tous ces enfants passe souvent par une adaptation des exigences et de la pédagogie scolaire. L’accompagnement d’une AVS, une orientation en ULIS ou en établissement IME/IEM font partie des possibles. Là encore sur notification de la MDPH.

Enfin, être soutenu en tant que parent est d’autant plus important lors de l’annonce d’une pathologie susceptible d’engendrer un handicap ou dans certains moments de fragilité. Un lieu à soi auprès d’un psychologue ou les échanges avec d’autres parents sont souvent des besoins mis sous silence. Effectivement, la priorité étant souvent donné à l’enfant présentant des troubles. Car avant d’être aidant pour son enfant, il faut d’abord prendre soin de soi! Le soutien aux enfants de la fratrie peut aussi être important. Certaines associations proposent des groupes de parole.

 
 
 

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Melissa Briand,

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